Qu’est-ce que Kwaidan?
Comment cette structure a-t-elle été créée ?
Dans les années 1990, on a commencé à pouvoir produire de la musique chez soi, avec les premiers home studio, et donc on livrait des “masters” à des labels tout en étant en contrat d’artiste !
Je trouvais ça injuste, et le seul moyen d’y remédier était d’avoir ma propre structure et pouvoir faire des licences voir de la distribution. Au départ, Kwaidan ne sortait que mes projets comme Volga Select, Suburbia, les pétroleuses, mais avec le succès du projet Nouvelle Vague, j’ai eu les moyens de signer et produire d’autres artistes.
Depuis quand et comment avez-vous connu le MILA ?
En 2006 j’ai monté un autre label, The Perfect Kiss avec Pascal Mayer et on cherchait des bureaux. J’avais reçu un e-mail du Mila et je connaissais les gens de FCOM et Records Makers qui y étaient déjà. Nous avons donc postulé et obtenu une boutique où j’ai pu aussi installer mon studio au sous-sol.
Que vous apporte le MILA ?
Un voisinage “sympathique” où on peut croiser des artistes ou collègues, un relais des informations concernant l’actualité du marché de la musique, le sentiment d’appartenir à un club, comme un village de gaulois qui regroupe les derniers labels indépendants.
Qu’attendez vous du MILA ?
Je pense que les ateliers, workshops, conférences sont très intéressants, il faudrait continuer dans ce sens.
Quelles sont vos prochaines actualités ?
On va sortir l’année prochaine des nouvelles signatures comme les artistes Morenike , Bijou et Lily Oaks, un nouvel album de Barry et de Nouvelle Vague. Et, on continue avec Animal, Julia jean baptiste, Alex Rossi. J’ai créé également un sous label, plus orienté post punk, expérimental qui s’appelle mémoire fantôme.
– Marc Collin.
